Descendre La Loire en canoé/kayak de Roanne à Nevers

La Loire de Roanne à Nevers
La Loire de Roanne à Nevers / Crédit photo : Brieg JAFFRES

Si vous n’avez pas lu mon article général sur la Loire commencez tout d’abord par le lire en cliquant sur ce lien. Il contient des informations d’ordre général mais très utiles.

Voir également mes articles :

Descendre La Loire en canoé/kayak de Nevers à Orléans

Descendre l’Allier en canoë/kayak de Vichy au Bec d’Allier

Je vous propose ici des informations précises sur la section que j’ai descendue, de Roanne à Nevers, avec ma fille de 7 ans au mois de juillet. Nous avons mis 6 jours.

L’essentiel en 30 secondes

Nom de l’itinéraireLa Loire de Roanne à Nevers
Pays / DépartementFrance / Loire, Saône et Loire, Allier, Nièvre
Point de départRoanne
Point d’arrivéeNevers
Temps de parcours5 à 7 jours
Distance189 km
NiveauFacile à modéré
Quand partir ?De mai à juillet
HébergementTente (bivouac et camping)
RavitaillementPossible dans plusieurs villages traversés
EauVillages, campings ou filtre à eau

Vue d’ensemble de la descente de La Loire

Je vous remets ici la carte générale de mon précédent article, pour vous permettre de bien visualiser l’itinéraire.

Carte descente La Loire de Roanne à Nevers

Description de l’itinéraire entre Roannes et Nevers

Entre Roanne et Never, la Loire s’étire sur 189 km. Cette section s’appelle « La Loire des méandres ». Comme son nom l’indique, dans cette partie le fleuve fait beaucoup de détours. Les virages se succèdent dans un paysage plutôt varié. Ici les villages sont souvent à l’écart du fleuve pour se protéger de ses caprices. Vous ne verrez donc pas beaucoup d’activité humaine. Vous croiserez tout au plus quelques pêcheurs et quelques canoës.

Distances :

De Roanne à Digouin : 66 Km

De Digoin à Diou : 29 Km

De Diou à Decize : 60 Km

De Decize à Nevers : 34 Km

Descente de La Loire entre Roannes et Nevers

Le meilleur embarquement à Roannes

En aval du Barrage, rive gauche, devant les pompiers.

Les obstacles à la navigation

Il existe plusieurs passages délicats, qui sont tous bien décrits dans le guide « La Loire vue du fleuve », mentionné dans mon article précédent.

ATTENTION la Loire est très changeante. Les informations données ici correspondent à mon expérience. Ayez à l’esprit qu’au moment de votre passage les conditions seront peut-être différentes.

Avant de commencer mettons nous d’accord sur quelques termes :

  • Rive droite = le côté droit du fleuve dans le sens de la descente
  • Rive gauche = le côté gauche du fleuve dans le sens de la descente
  • Amont = du côté de la source
  • Aval = du côté de l’estuaire

Le premier obstacle se trouve à Digoin sous le pont canal. Il y a une passe à canoë, mais un peu technique, donc si vous n’êtes pas sûr de vous, faites un petit portage rive gauche. Vous pouvez débarquer juste sous le pont, de ce côté.

Premier obstacle : Pont canal de Digoin
Premier obstacle : Pont canal de Digoin
Pont canal de Digoin
Pont canal de Digoin

Le deuxième obstacle se trouve à 3,1 Km après le pont de Diou (en aval). C’est un petit seuil rocheux qui peut être impressionnant pour les novices. Vous pouvez débarquer une centaine de mètres avant (en amont) rive droite pour aller en repérage.

Deuxième obstacle : seuil rocheux de Diou
Deuxième obstacle : seuil rocheux de Diou
Seuil rocheux de Diou. Point de vue pour repérage
Seuil rocheux de Diou. Point de vue pour repérage

Le troisième obstacle se trouve à Décize. Il s’agit d’un barrage, sans aucun aménagement pour passer en canoë kayak. Vous devez sortir rive droite, par la cale qui se trouve 250 mètres avant le barrage. Parcourez 600 mètres à pied après la cale. Vous trouverez alors une petite descente sableuse pour vous remettre à l’eau facilement.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Comment descendre la Loire en canoë kayak ?
Troisième obstacle : Barrage de Décize
Troisième obstacle : Barrage de Décize
Cale du barrage de Décize
Câle du barrage de Décize

Le quatrième obstacle se trouve à Imphy. Le village d’Imphy est situé environ à mi-route entre Decize et Nevers. Il y a un petit seuil rocheux avant le pont. Il vaut mieux se rapprocher de la rive gauche pour le passer.  Attention, juste après le pont,  quelques roches peuvent émerger, si le niveau du fleuve est bas.

Quatrième obstacle : seuil rocheux d'Imphy
Quatrième obstacle : seuil rocheux d’Imphy

Le cinquième obstacle se trouve à Nevers au niveau du premier pont du centre-ville (pas le pont de l’autoroute qui est 3,3 km en amont). Vous pouvez faire un portage rive gauche en passant sous le pont. Le roulage avec un chariot n’est pas possible ici. Si vous êtes seul vous trouverez bien quelqu’un pour vous aider… 🙂

Si vous terminez votre périple à Nevers, il y a un camping rive gauche juste avant le pont, visible sur la photo satellite. Vous devrez chercher un petit passage pour y accédez directement.

Cinquième obstacle : Pont de Nevers
Cinquième obstacle : Pont de Nevers

Deux campings faciles d’accès sur ce parcours

A Diou, il y a un camping très facile d’accès sur la rive gauche, à 1,3 km après le pont. Une petite rampe permet de débarquer.

Camping Diou
Camping Diou

A Décize, il y a également un camping accessible facilement. Il faudra bifurquer à droite avant le barrage. La photo satellite indique un lieu pour débarquer très facilement.

Camping Decize
Camping Decize

Où se ravitailler ?

Vous pouvez vous ravitailler facilement à Digoin (supermarché), Diou (épicerie) et Décize (supermarché). Pour ma part, je n’aime pas laisser mon kayak sans surveillance pour aller faire des courses, et ma fille est encore trop jeune pour rester seule à le surveiller. J’ai donc opté pour l’autonomie complète. J’avais un peu plus de 8 kg de vivres pour 6 jours.

Quelles cartes pour couvrir l’itinéraire ?

Si vous optez pour la série d’IGN TOP 100 il vous faut les cartes n° 141, 135 et 142 pour couvrir l’ensemble du parcours entre Roanne et Nevers.

Logistique

Arrivé à Nevers si vous devez retourner à Roanne pour récupérer votre véhicule, comptez environ 2h00 et 30 euros par le train ou 2h40 et 7 euros avec Flixbus.

Coucher soleil Loire
 Vaches dans la Loire
Bivouac sur la Loire
Bivouac sur une île de la Loire

Voilà, il ne vous reste plus qu’à partir et à profiter !

Si vous souhaitez continuer après Nevers, n’hésitez pas. Vous passerez au Bec d’Allier (Zone ou l’Allier se déverse dans la Loire). Le lieu est magnifique.

Je sens que vous êtes prêt à partir !

Il ne vous reste plus qu’à faire votre sac 😉.

Voir également mes articles :

Comment descendre la Loire en canoë kayak

Descendre La Loire en canoé/kayak de Nevers à Orléans

Descendre l’Allier en canoë/kayak de Vichy au Bec d’Allier

Voici la liste du matériel à prévoir pour descendre la Loire

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Je vous souhaite de belles Aventures

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44 Comments

  1. Bonjour Brieg.
    J’apprécie votre partage, vos informations et l’envie qu’il suscite à de nouvelles « aventures »
    j’attends de lire vos prochains commentaires sur vos futurs voyages.

    je n’ai pas l’habitude, mais je souhaite profiter de votre blog pour partager un moment de vie, afin de dire qu’il n’est jamais trop tard mais qu’il est tout de même dommage de laisser passer ce temps que l’on ne rattrape jamais.

    j’ai 67 ans en Mars 2018.je pagaie depuis mon enfance, tout au début dans la barque de pêche avec mon Père sur l’aine puis sur des radeaux de bidons et de bois glanés, dans des périssoires ou l’eau est plus souvent à l’intérieur qu’en dessous, sur des canoës de fabrication perso ( il m’en reste un sur mon grenier en contreplaqué marine dont je ne peux me séparer bien que percé « lors d’un prêt à un amis », mais avec le quel j’ai tellement partagé d’escapades en rivières,en mer et bue de nombreuses tasses durant mon adolescence ( à cette époque le gilet n’était pas de mise), que je ne peux me résoudre à le brûler).
    Toutes ces années,trop rarement,le temps des loisirs m’étant compté, je n’ai pu réaliser que des parcours d’une journée ou deux.Sur l’aine, la Meuse, la Semois, la Saône, la Dordogne…Mais plus jamais de périples de 8/10 Jours comme à l’époque de mes 13 à 16 ans…
    Depuis des années j’ai comme embarcation un canoë Old Twon Discovery pour embarquer amis et victuailles pour le pique nic incontournable, comme camarade de jeux j’ai un vieux Dag Strim Ségnior au quel je tiens, il passe partout, il peut tout faire, il glisse bien dans les passages difficiles de face ou de travers, avec lui j’ai fais toutes les eaux ( en plein hivers la Meuse à des passages de barrage ou je ne met plus les pagaies depuis quelques années), il se redresse bien… Sic… avec des bouées intérieur il reste bien en surface. cela aide…..; Bon il traîne un peu en mer, mais avec un peu d’épaule… j’ai confié à ma compagne mon premier kayak, déjà un Dag Strim première génération acheté il y a plus de 30 ans, il est stable si on ne le chatouille pas à vouloir regarder ce qu’il y a en dessous, elle n’aime pas trop être dans l’eau.

    Cette année, en juillet peu d’eau, peu de courant.
    Grande aventure avec ma petite fille de 6 ans , nous sommes très proche. J’ai pu faire une belle descente de la Meuse, en canoë, entre Domrémy- la – Pucelle et Vaucouleur. Souvent mes deux pieds dans l’eau, les barrages à sec en portage de canoë et de petite fille, Ouille-ouille les cailloux! Gla-gla l’eau froide!. .
    Quel plaisir de ce nouveau partage et quel bonheur de la regarder découvrir le monde du fil de l’eau,oiseaux, ragondins, poule-d’eau, poissons, de lui faire ressentir le mouvement du canoë et l’eau qui fuie sous la pagaie, de voir avec quelle rapidité elle à saisie les gestes, puis le goûté et les arrêts sur les petits Ilôts . .
    Son envie de recommencer à réactivé mes propres envies d’eau et de rivière..
    Depuis trois ans elle habite une ville traversée par la Loire.
    A chacune de nos visites je ne peux faire autrement que de faire à pied les bords de ce fleuve, de l’admirer en crue ou en étiage et le laisser m’emporter dans mes souvenirs de rivière et l’envie de ce faire porter par cette eau.
    De la Loire je connaissais les châteaux, les vins, la bonne chaire.

    Depuis cet été et ce partage de rivière avec ma petite fille j’ai décider d’arrêter toute activité professionnel, je ne pense qu’a l’envie de redécouvrir l’eau.
    Canoë et kayak sont prêts, le matériel aussi.
    Déjà des sorties d’une journée sont prévues.

    Et pour la première aventure descendre la Loire, si ce n’est en totalité l’an prochain, au moins en faire une partie en début juin 2018, puis un jour, avec ma petite fille faire un grand parcourt.

    Merci encore pour ce partage,
    je reste attentif à votre prochaine descente.
    Cordialement
    Patrick

    • Bonjour Patrick,

      Merci pour votre commentaire plein de sincérité !
      On voit la grande passion que vous avez pour ce genre d’aventure.
      Certains lecteurs se reconnaîtront sûrement…
      Et comme vous le dites, il ne faut pas attendre pour partir à l’aventure.
      Il faut profiter, tant que l’on peut et selon nos possibilités, de tous ces moments de vie « nature »
      Moi c’est qui me régénère ! 🙂

      J’aimerais continuer la Loire avec ma fille… Mais j’ai tellement de projet… L’été prochain c’est le Groenland en kayak…

      A bientôt
      Brieg

      • Bonjour Brieg.
        Voilà. Roanne/Tours est bouclé.
        Une seule obligation, le temps imparti 10 / 12 jours.
        Voilà l’équipée.
        Mon Ami Jo 110kg 65ans ( néophyte) dans mon Old Twon de 4m80 avec les 160kg d’intendance prévue pour une totale autonomie,avec une superbe et copieuse nourriture, et du vin de Loire, du Chinon à volonté pour toute la navigation, nous ne savons pas faire autrement,on est épicurien ou pas..
        Tout ça sans oublier le ballast à mettre en avant du canoë pour que l’étrave soit dans l’eau, et prenne moins le vent, plus ou moins 25 litres d’eau.
        Ce qui permet aux passages d’obstacles comme à Decise de vider et de remplir, donc pas de poids supplémentaire à porter.
        Moi dans mon Dag Strim de 3m40.
        Autant j’ai apprécié mon kayak de descente dans les passages mouvementés,et les retours de vague, qu’il m’a fallu de bonnes épaules pour lutter contre le vent et ne pas tourner en rond.
        Mon choix n’était pas judicieux pour ce fleuve, pour la prochaine descente du reste de la Loire de Tours à l’embouchure, je prendrai mon autre kayak, un Prijon Sea de 3m70 mieux adapté.
        De plus il a une dérive qui évite le rattrapage de trajectoire par des coups de pagaies dures aux épaules.

        Nous sommes partis de Roanne le lundi 18/juin avec une Loire au débit de 278 m/c.
        Et un courant de 5km/h.
        Idéal..
        Le temps propice, du soleil tout le temps.
        La hauteur d’eau qui permet de s’amuser dans certains passages.
        Mais un vent de face continuel qui n’arrive pas à entamer le moral , même des débutants comme mon pote Jojo qui avec sa pagaie simple à tenu le rythme et la distance.
        Départ de Roanne à 14h arrivé à Tours 9 jours plus tard, à 14h.
        Soit.479,56km / en 62h25 de navigation, une moyenne de 7,7km/h.
        Des navigations de 5 à 7h par jour.
        Du temps gagné sur certains passages, comme les centrales, car assez d’eau pour passer directement.
        Attention pas tous les passages.
        Ne pas se jeter le kayak en avant sans repérage.
        Si certains passages dû aux vagues roulantes, aux blocs rocheux étaient trop risqués pour ma tête dans mon Kayak, nous les avons franchis à deux en old twon.
        *Pour tes lecteurs:
        Toutes mes données sont bonnes, j’ai fais les relevés avec une montre Suunto,ambit3 elle fait presque tout.
        Elle me garde en mémoire mes trajets, mes arrêts, mes points GPS etc..
        Même si elle n’est pas forcément adapté au sport d’eau que je pratique c’est du bon matériel.
        Je te remercie encore une fois de m’avoir redonné avec mes 60kg et 67 ans, l’envie de faire à nouveau ce que je réalisais dans ma jeunesse.
        Et cela continue.
        Je prépare d’autres périples sur d’autres rivières moins courues, et bien sur la suite sur la basse Loire pour juin de l’année prochaine,toujours avec mon ami d’enfance Jojo et cette fois sans contrainte de temps.
        Cordialement.
        Patrick.

        • Super Bravo Patrick !

          Merci pour ton retour d’expérience.
          Juste une précision pour mes lecteurs : le courant de 5 km/h vous à permis de parcourir de grandes distances chaque jour.
          Si le courant est moins fort, ce qui est généralement le cas en juillet / aout, ces distances seront beaucoup plus dures à tenir…

          On attend la suite l’année prochaine 😉

          Brieg

          • Oui, Bien-sûr Brieg.
            Notre périple n’a de valeur que pour ce que nous avons fait dans les conditions décrites, temps imparti,distance,climat.
            En été il ne faut pas faire la Loire avec la même envie, mais la parcourir ai gré des méandres et du courant.
            C’est ce que nous ferons en septembre pour la suite, la descente de la basse Loire.
            Merci, cordialement.
            Patrick

  2. Bonjour,

    Merci pour toutes ces informations précieuses !
    Souhaitant me lancer sur la Loire et ses 1000 km, que me conseillerai-tu pour un petit budget comme canoë/kayak gonflable ?
    Les recherches m’amène à des prix exorbitants. Je suis preneurs de tout conseils !

    Merci de ton attention
    Virgil

    • Bonjour Virgil,

      Qu’entends-tu par prix exorbitants ?
      Il y en a sur le bon coin pour à peine plus de 100 euros.
      Il en a aussi des neufs au top pour 1000 euros(gumotex).
      Entre les deux il y a tout les prix.
      Evidemment plus ton budget sera élevé plus tu auras une embarcation performante,
      mais la Loire peut se faire avec un bateau très simple.
      Tu iras juste peut être un peu moins vite… Mais ce n’est pas grave, sur la Loire il faut prendre son temps…
      Ce genre d’aventure peut se réaliser avec très peu de budget, si tu es débrouillard et que tu cherches un peu les bon plans
      et je suis sûr que tu l’es 😉

  3. Salut Brieg,
    Excellent le détail sur cette portion. Par contre une petite question lorsque tu donnes les distances par exemple Roanne/Digoin 46Km, ce sont les distances calculées à vol d’oiseau. Sur l’eau ça représente beaucoup plus.
    Je commence à regarder un peu et découper les différentes étapes sous VisuGpx (si tu connais) pour mon futur projet, d’où ma question. Je mise sur des distances variant de 20 à 40km par étape histoire de profiter du paysage en même temps.
    Super article une nouvelle fois.
    À bientôt
    Amicalement
    Philippe

    • Les distances que je donne sont les distances sur l’eau, mais effectivement, je viens de vérifier et il semble qu’il y a une coquille.
      La vrai distance entre Roanne et Digouin est de 65 km. Il faut que je vérifie les autres.
      Le plus simple pour calculer les distances sans se prendre la tête, est d’aller dans Google Earth, de cliquer sur la règle dans le menu du haut et de choisir trajet dans la fenêtre qui s’ouvre. Tu clic ensuite sur la Loire pour créer des point et les distances s’additionnent automatiquement. N’hésites pas si tu as d’autres questions… et désolé pour l’erreur de distance !

  4. Bonjour Brieg,
    Tout d’abord, merci de partager toutes ces connaissances et expériences c’est absolument génial mais surtout ça fait rêver. As tu le lien de ton escapade au Groenland ? Je serais fasciné de découvrir ça.

    Pour ma part je suis débutant en kayak, pas plus d’une dizaine de sorties. Avec ma compagne. Nous avons l’intention d’investir dans un gumotex solar 410, que pense tu de ce kayak rapport qualité/prix il me semblait vraiment génial. Ma seconde question portait sur l’itinéraire que tu présente au dessus. Est-ce complètement surréaliste d’envisager cette rando mi octobre ? Si non, quels sont les éventuels problèmes que nous pourrions rencontrer à cette période ? Manque cruel d’eau ? Merci d’avance pour les futurs tuyaux et partagés d’expériences et bonne navigation !!!

    Sam

    • Bonjour Sam,

      Merci pour ton message 😉
      Voici le lien pour lire la première partie du récit de notre expédition en kayak au Groenland : https://www.besoindaventure.fr/immakayak-expedition-en-kayak-dans-la-baie-de-disko-partie-1-7/
      (Récit écrit par Nicolas un de mes coéquipiers)
      Concernant le Solar 410, cela dépend de ce que tu veux faire avec. En mer ce kayak sera très limité car il n’y a pas la possibilité de rajouter un pontage (pont fermé avec des jupes). Ce kayak conviendra mieux pour la rivière et vue sa longueur assez faible le chargement devra être limité.
      Le Seawave de Gumotex est un modèle, certes un peu plus cher, mais beaucoup plus polyvalent. Tu pourras même t’aventurer en mer avec, car tu peux rajouter en option un pontage avec jupes (Je l’ai testé, il est franchement pas mal pour un gonflable, mais ca reste plus lent qu’un kayak rigide…)
      Quoi qu’il en soit Gumotex, c’est du bon kayak.

      La Loire en octobre… C’est une vaste question, tout dépend des conditions météo au moment précis. La Loire en ce moment doit être bien basse, mais il suffit d’un épisode pluvieux intense pour se retrouver en crue… Je pense donc qu’en octobre c’est possible, mais il faut être prêt à annuler au dernier moment si les conditions sont mauvaises. c’est souvent le problème des inter-saisons. Ca peut être tout bon ou tout mauvais.

      Voilà mes conseils. Je te souhaite de belles Aventures 😉
      Brieg

  5. Que de beaux récits, ça me donne envie, et je vais m’organiser pour le faire en juillet. J’ai la chance d’habiter un petit village juste avant le barrage de Villerest et je navigue souvent avec mon kayak…La Loire est à 500 m de chez moi. Je pensais le faire seul et en autonomie complète mais si il y a des portages ça change la donne. Dans un premier temps j’avais pensé de Roanne à Nevers. Je suis en fauteuil roulant alors ça risque d’être plus compliqué. Peu être que quelqu’un peu me renseigner. Encore merci pour ces beaux récits….

  6. Bonjour Brieg
    Ayant environ 10 jours disponibles, je voulais vous demander quelle section de l’itinéraire nous recommandons pour la descente de la Loire.
    Merci pour votre disponibilité et vos informations.

    • Bonjour,
      Je ne connais que la partie Roannes – Nevers qui est très sympa
      Cet été je continu de Roannes à Angers / Tours
      Apparemment la partie Nevers – Angers est très sympa aussi…
      Je pourrai en dire plus après l’été…
      Bonne préparation !

  7. Bonjour Brieg.
    Merci pour tes aventures que je dévore à chaque fois.
    Oui je recommence en 2019.
    Cet hivers pour garder la main de belles descentes de rivière dont la Meuse qui par chez moi est superbe par hautes eaux, avec quelques bains forcés, que du plaisir.
    Mais la Loire garde dans mon coeur une place particulière,par
    sa configuration et par l’histoire de France qu’elle a nourrie.
    Cette année départ de Fourchambault en aval de Nevers, pour 12 / 15 jours.
    toujours en autonomie complète, direction Angers ou plus, à voir.
    D’après mes dernière informations la Loire est moins haute et moins puissante que l’année dernière à la même époque ceci dû au manque de pluie cet hivers.
    En juin dernier, à certains moments lorsque le fleuve , en pression rencontrait des hauts fonds nous nous sentions en pagayant monter une grosse forme ronde qui prenait toute la largeur de la Loire puis passé cette respiration nous nous sentions comme porté,poussé . Magnifique de sensations.

    En juin 2018 notre périple était de Roanne à Tours.
    Alt de départ Roanne 265m / Alt d »arrivé à Tours 48m. Belle descente sur +/- 428 Km de fleuve.( tous mes relevés GPS/Alt/Distances sont fait avec une montre Suunto Ambit3)

    Roanne Nevers restera un beau parcourt, vraiment sauvage, sans une seule rencontre humaine sur l’eau.
    Avec les hautes eaux, nous avons pu franchir quelques beaux passages de ponts et de seuils.
    le seuil Diou et St Aubain !! une marche sympathique, passage milieu rive droite, à cette époque un creux de 1m / 1m20, avec deux belle vagues de renvoie, qui une fois franchi ma fait sortir la pompe car je n’avais mis que la demie jupe de randonnée sur mon hiloire. Sic..
    Jojo coté rive gauche, pour son premier  » gros passage » nous a descendu ce pas un peut en travers, en frottant les roches mais sans dommage et sans prendre de bain. bon souvenir !
    Nevers était un peu compliqué pour nous, avec tout le matériel chargé dans le Old Town, les début de Jojo sur l’eau, le grand vent et le fort courant et juste après le pont les palplanches en acier que les fonds de canoë n’apprécient pas.
    Devant l’obstacle j’ai fait demi tour et nous avons fait bivouac au camping rive droite avant le pont, petit espace d’abordage, très facile et super camping pour les randonneurs fluviaux.
    Le soir j’ai fait appel à un responsable de club de kayak, Monsieur Rodriguez, super rencontre, qui nous a dès le lendemain matin transbordé matériel et hommes en aval de Nevers à 5/6 Km.
    Un kayakiste Allemand, Ingo, que nous avions côtoyé au camping de Decize a profité de l’occasion pour passer ce cap.
    Depuis je suis toujours en relation avec cet aventurier des cours d’eaux.
    Suite à Nevers nous avons eu la récompense ultime.
    L’immense bonheur de pouvoir dormir dans une réserve naturelle, avant que les pancartes d’interdiction de sur marche ne soient posées, Bivouac au centre d’une île, sur un surplomb de sable, au calme, avec les oiseaux,les bruits de la nuit et partir au matin ayant effacé toutes traces de passage, j’en respire encore les émotions.
    Donc dans 4 jours, nous repartons avec mon ami Jojo, toujours accompagné de mon vieux Old Town 158, chargé de l’intendance  » épicurienne » pour 15 jours et les 100Kg de mon sportif Jojo qui va le barrer.
    Moi je ne ferais pas l’erreur de 2018 de partir en kayak court, à me retrouver trop souvent sur les grandes longueurs à faire des ronds dans l’eau, avec mon fidèle Dag Strim qui préfère les eaux plus tumultueuses des seuils ou des goulets.
    Je vais partir avec cette fois ci dans mon Sea Prijon de 3m70 avec dérive, plus rationnel pour les randonnées.
    Cette descente sera plus calme au rythme du courant, avec l’espoir quand même d’avoir encore un bon flux pour certains passages.
    Je suis forcément attiré par la partie plus large de la Loire en dessous de Tours dont le paysage que je connais bien et totalement différent, mais je veux passer de nouveau par des endroits en aval de Nevers ou il y à quelques plaisir à prendre, s’il y a de l’eau, et avec toutes les prudences adéquates.
    Il y a le passage de la centrale Nuclar de Belleville en amont de Gien à la hauteur de Neuvy sur Loire, il est possible en juin avec une bonne hauteur d’eau de passer le barrage par la rive droite évitant ainsi le portage,avec des belles sensations. Cette année en serait il de même?
    Je suis curieux de retrouver le passage de la centrale de Dampierre en aval de Gien à la hauteur de Mahis ou l’on passe rive gauche avec une belle vague de retour en bas du goulet.
    Comment seront les passages de ponts, comme à Orléan le passage du pont George V, cette fois ci par l’arche centrale pour changer et éviter le parcourt Kayak avec ces gros rochers.
    Par contre il nous faudra descendre rive droite avant la centrale de St Laurent au Niveau D’avray / Lestiou pour passer le barrage. Des panneaux suspendus signalent le danger réel, mais pour le débarquement quai en béton, petit chemin, et mise à l’eau sous le barrage le top!.
    Là, cette descente par le goulet de la rive gauche je n’ai pas osé le tester. En bas de ce passage, de gros cailloux et un virage à droite, à l’équerre était trop prometteur de bobos physiques et matériel. J’y jetterais un coup d’oeil au passage cette année.

    J’ai Hâte de retrouver tout au long les bivouacs sympathiques, les grenouilles et crapauds qui accompagnent les nuits et dans certain endroits les moustiques à qui cette fois je ne donnerai pas mon sang, la réserve de citronnelle et autre cin/cinq ayant été insuffisante l’année dernière.
    J’espère ne pas avoir été trop long, mais il y a encore à raconter.

    Merci Brieg, Merci encore de m’avoir donné l’envie de descendre la Loire et de recommencer.
    Patrick

    • Bonjour Patrick,

      Cela me fait très plaisir de voir que je t’ai donné envie et aidé à préparer et à descendre la Loire en Canoé !
      C’est le but de Besoin d’Aventure, donc le contrat en rempli 😉

      PS : Le camping à Nevers est bien juste avant le pont (en amont) mais il se trouve rive gauche et pas rive droite.

      Bonne navigation

      Brieg

  8. Excuse Moi, le camping et bien rive gauche, une précipitation dans mon récit.
    Merci pour la rectification.
    La rive droite n’est pas terrible pour accoster et débarquer, je m’y suis frotté.
    A bientôt pour tes aventures.
    Patrick.

  9. Bonjour Brieg.
    Ce matin je viens de passer le barrage de la centrale nucléaire de Belleville.
    Sous l’arche rive gauche en kayak Prijon.
    Attention très technique, manque d’eau, et des roches.
    Passage superbe ou je me suis fait plaisir mais je déconseille fortement.

    Le old town est passé par le debarcadère rive droite.
    Le débarquement et bien aménagé.
    Je tenais à t’informer pour tes lecteurs.
    Patrick

  10. Bonsoir Brieg.
    Mes commentaires comme le dernier envoyé n’ont pas besoin d’être édité.
    Il sont simplement le reflet du parcourt de cette année.
    Depuis le barrage de Belleville jusqu’à Gien, nous avons trouvé une Loire tres
    basse avec des gros blocs de roche que je pense d’agloméra granit et silex.
    Beaucoup de petites descentes gravieres que les fonds de canoë n’aiment pas du tout.
    Nous avons vue et aidé des kayakistes qui on crevé leurs canoë en « peau ».
    Le barrage de Dampierre se passe encore en poussant le canoës et kayak mais dans 15 jours/3semaines il faudra porter.
    En bref attention au aux fonds et aux roches agressives.
    Ka loire est 80cm plus basse que l’année dernière a deux jours près.
    Nous n’avions vue AUCUNE ROCHE que des remous impressionnants.
    Nous sommes partis de Fourchambaut le jeudi 20 à 15h nous sommes aujourd’hui le 23 nous sommes a Châteauneuf a 17h.
    Cordialement.
    Patrick

    • Bonjour Patrick,
      Merci pour ces précisions ! Moi qui pensais continuer à descendre La Loire de Nevers à Tours en Aout prochain…
      C’est pas gagné si il ne pleut pas beaucoup d’ici là…

  11. Bonjour Brieg, ma copine et moi aimerions faire la descente de Roanne à Nevers comme tu l’as décrit, du 19 aout au 29. Le niveaux de l’eau sera t ‘il suffisant ? Nous avons un Canoe gonflable Itwit 3 personne. Bien à toi

    • Je suis actuellement en canoé sur l’Allier en direction de Orléans (l’Allier rejoind la Loire juste après Nevers).
      sur l’Allier le niveau est bas mais ça passe bien.
      J’arrive sur la Loire demain ou après demain donc je ne peux pas répondre avec certitude mais d’après les loueurs de kayak que j’ai appelé juste avant de partir ça passe bien en kayak. N’hesites pas à appeler des loueurs situés entre Roannes et Nevers pour être certains.
      Bonne navigation 😉

  12. Nous venons de terminer une descente de la Loire de Roanne à Orléans en 12 jours. Quatre copain retraité très peu expérimentés.
    nos canoë acheté a très bas prix sur le bon coin préparés a grand renfort de résine et vogue la galère.
    Bivouacs en bord de Loire ou sur des îles. Quelques resto.
    c’est une aventure très économique et super sympa

    vos conseils ont étés utiles, a remarquer que la Loire est très changeante le débit varie d’un jour a l’autre.
    Quand le débit faibli et que le vent est de la parti !!

  13. Je voudrais rapporter une aventure vécue en canoë solo cet été sur ce magnifique parcours Roanne-Nevers.
    Sans être un grand canoéiste, je fais régulièrement des sorties solo avec mon chien ; nous partons 3-4 jours , sur l’Eure, la Seine, la Loire. Cette année, j’ai eu la possibilité de partir un peu plus longtemps. La lecture de ton récit, Brieg, m’ayant donné envie d’y aller (et puis l’Allier n’était pas possible à cause du chien interdit dans les Réserves).
    En route donc début août, sous une bonne canicule. Départ de Roanne fastoche, bon débit d’eau, tranquille. Personne sur la rivière. Premier bivouac bien agréable ! Ayant eu la flemme d’installer le matelas thermique sous le hamac, j’ai eu un peu froid avec le petit duvet, malgré la canicule en journée. Première leçon : la nuit au bord de l’eau il faut se couvrir quelles que soient les températures en journée.
    Deuxième jour de navigation impec. Passage près de colonies d’oiseaux limicoles et de nids de cigognes ; il fait chaud, je vire mes pompes, enlève ma chemise pour pagayer à mon aise. Le chien dort tranquille derrière ; vers le soir, je vois devant une souche dans l’eau ; un obstacle très simple et banal dans une rivière plutôt plate et calme ; je manœuvre un peu tardivement pour l’éviter, et là le bateau tape dedans et part du cul dans le tourbillon entre la souche et la rive. Impossible de s’en sortir le bateau est coincé, et malgré mes efforts se retourne. Je vois la tête du chien passer l’obstacle ainsi que tout le matériel non arrimé. Les caisses sont bloquées sous le bateau renversé, le courant vif m’empêche de les sortir et le bateau est complètement coincé. Pieds nus sur les galets, j’ai du mal à lutter. A force, j’arrive finalement à désarrimer les caisses de matos, et une par une je les jette sur la rive, puis le canoë vide, je parviens à le faire glisser sous l’obstacle. Nageant agrippé à lui je touche la rive un peu plus bas, puis je remonte à la recherche du chien et du matériel. Le chien n’a eu qu’une bonne frayeur , précipité brutalement dans l’eau pendant sa sieste. Tout le matériel non arrimé est perdu et emporté au loin. Je ne retrouverai plus tard que la poubelle flottant paisiblement.
    Bilan : tout le matériel mouillé, beaucoup de provisions dans l’eau et perdues (pain, pâtes). Portable et panneaux solaires ruinés. Impossible de prévenir ma famille de l’incident, et interruption du bulletin d’info quotidien, et aucun passant alentour….
    Bilan et leçons de l’affaire :
    -Tout ce qui était arrimé dans le bateau est resté, plus ou moins dégradé mais conservé.
    – tout ce qui n’était pas arrimé dans le bateau a été perdu instantanément.
    – tout prendre en double – ou en tous cas avoir systématiquement une version dégradée de chaque matériel (pagaie, tarp, chaussures , réchaud etc..). Cette règle a sauvé les jours de navigation suivants pour rejoindre la « civilisation ».
    – le portable doit être toujours dans sa housse étanche en navigation et son rechargement solaire ne doit se faire que lors des pauses sur la rive.
    – les denrées alimentaires ne doivent être emportées qu’en contenants parfaitement étanches. Même sur rivière paisible.
    – ne jamais se sentir en totale sécurité ; garder ses chaussures de et son gilet tout le temps. On a vraiment l’air con avec son matériel de pointe (botillons néoprène et gilet gonflable) quand il part dans le courant vous laissant seul en calbute lutter contre le courant. Même en rivière et en eaux calmes. Par principe l’accident est inattendu. Avoir oublié celà m’a couté une expérience pénible.
    Bon, rien de grave et rien que du banal cette histoire; juste pour redire ce que tout le monde dit et que peu entendent : en rando être toujours prêt à faire face à un imprévu potentiellement grave, et ne pas se croire en sécurité parce qu’il fait beau.
    Merci pour ton blog Brieg, et bonne route à tous.

    • Bonjour Fred,
      Merci pour ton retour d’expérience très intéressant, heureusement tout s’est bien fini pour toi !
      Effectivement comme tu le dis, les 3 règles primordiales pour une descente de rivière en canoé/kayak sont :
      1 – Absolument tout doit être arrimer (attacher) au canoé. Même les pagaies (avec des leash)
      2 – Absolument tout doit être en sac étanche (plutôt que de prendre tout en double)
      3 – Toujours avoir son gilet de flottaison et des bottillons/chaussures, même si tout parait paisible et qu’il fait chaud !

      Brieg

      • J’ai encore 2 conseils importants pour la randonnée canoë :
        – avoir une carte bleue « physique » et ne pas compter sur son téléphone pour d’éventuels paiements. si le téléphone tombe à l’eau, ça va être très dur pour organiser le retour.
        – il faut connaitre par coeur les numéros de mobile de quelques proches – on se repose maintenant trop sur les numéros enregistrés dans la mémoire du tel.
        bonne route à tous.

        • Ok avec tout ça.
          Je précise qu’il est important d’avoir son téléphone dans une pochette 100% étanche (fermeture par enroulement)
          attachée à son gilet de sauvetage. De cette manière quoi qu’il arrive, on a un moyen pour communiquer…
          Brieg

  14. Bonjour,après 10 ans en Guyane à arpenter les criques et fleuves je suis de retour en métropole. Cet été je souhaite effectuer la descente Roanne-Nevers auriez vous une recommandation pour la mise à l’eau de départ s’il vous plait, endroit où je laisserais potentiellement un véhicule…
    D’avance merci pour votre réponse
    Cordialement

    • Salut,

      Mise à l’eau facile en aval du barrage, rive gauche, devant les pompiers. Je pense qu’il y a possibilité de laisser son véhicule à cet endroit 😉
      Bonne descente !

    • comme dit Brieg, mise à l’eau simple à Roanne rive gauche. je veux juste te conseiller, toi qui vient de Guyane et utilise peut-etre un hamac, les points pour poser un hamac sur le parcours ne sont pas évidents. j’avais un peu galéré pour poser le mien parfois. Je te suggère de prendre une tente, les plages et les iles de sable sont nombreuses et plus simples. bonne route.

  15. Hello !
    Je vois que tu es en Nautiraid, c’est une version expédition avec le fond en hypalon ou un classique en PVC ? Pas de déchirure sur cette partie du trajet ?
    J’ai fait Blois -> Nantes en gonflable en regrettant de ne pas avoir pris mon Nautiraid… mais j’avais trop peur de le percer donc si je peux faire le reste avec.. 😀

  16. Bonjour,
    je pense que les distances suivantes sont plus exactes :
    Roanne – Digoin (pont-canal) : 66kms
    Digoin – Diou : 29kms
    Diou – Decize (barrage) : 60kms
    Decize – Nevers (pont du centre-ville) : 34kms

    A Roanne, le départ ne peut se faire qu’en aval de la Capitainerie, après le barrage (infran).
    La passe à canoë du pont-canal de Digoin se situe sous la 2e arche RG (ou avant-dernière arche de droite à gauche). Reconnaissance préalable.

    Dans tous les cas, un grand merci pour partager votre expérience qui est une excellente base de travail dans la préparation de la descente.

    Bien cordialement,

    • Bonjour Benoit,

      Effectivement après vérification je suis d’accord avec tes distances ! Je ne comprend pas bien d’où viennent ces erreurs, mais je vais tout de suite mettre à jour tout ça dans l’article ;).
      Pour Roannes c’est ce que je mentionne (embarquement rive gauche près des pompiers en Aval du Barrage)
      Merci pour ce retour et pour la précision au niveau du pont canal de Digoin !
      A+

      • Bonjour, J’ai descendu début juillet la Loire de Roanne à Tours avec mes enfants (je ne dirai pas en combien de temps, car je vais en rendre jaloux quelques-uns) avec un canoë de 4,88mètres de long de type Bavaria. J’ai trouvé la Loire des méandres (Roanne-Nevers) beaucoup plus agréable que la Loire des châteaux (Giens-Tours) : plus sauvages, plus paisible (pas de route ni de trafic le long du fleuve) et sans ensablement. Dès le bec d’Allier, le sable rend la navigation plus difficile.
        Plusieurs précisions :
        – la barre de roches après Diou : super génial : 2 passages tout à droite, serrer à 90° degré gauche en descendant le seuil et s’appuyer sur l’îlot d’arbres (ou passer derrière), et c’est reparti.
        – pont-canal de Digoin : la passe à canoë n’en est pas une (j’ai écris à la mairie et à l’office de tourisme pour qu’ils n’utilisent plus cette expression) : pas de panotage, l’arche est la dernière à gauche accessible par l’eau ( avant-dernière de l’ouvrage), passer entre la rive et la souche d’arbre (1,5 mètre de large), éviter 3 roches (le courant aide), s’appuyer sur la voute de l’arche et prendre le courant en longeant la rive (==> mouvements super géniaux) ;
        – A Decize, portage le long de la rive droite au lieu de monter sur la route.
        – pont de Nevers : le portage rive gauche à travers le camping m’a été impossible, car une butte sur la rive m’a rendu le passage trop difficile (seul un kayak léger ou un portage à plusieurs est possible, et encore). Résultat : passage en cordelle par la dernière arche du pont à gauche. Pour cela, longer la rive, et débarquer sous l’arche (la dalle n’est pas glissante, permet de n’avoir de l’eau que jusqu’au dessus des chevilles malgré la grande quantité d’eau en amont quand nous sommes passés, et casse le courant qui, même paraissant fort, n’a pas été dangereux pour les enfants qui ont pu marcher et rejoindre la pente herbeuse après le pont), puis déployer les cordes pour piloter le canoë dans les roches en aval. Puis rejoindre le canoë par le petit sentier longeant la rive. C’est le seul passage possible : les autres arches sont mortelles.
        – Bonne chance et bons efforts pour traverser les centrales nucléaires.
        – A Tours, le Pont de Pierre (Wilson) se passe facilement sous la 1e arche rive gauche.

        Bien cordialement,

        • Merci Benoit pour ton retour d’expérience 😉
          A noter pour ceux qui lisent ce commentaire que cela dépend aussi du niveau d’eau et des conditions du moment 😉
          Brieg

  17. Bonjour brieg,

    Nous sommes deux jeunes haut-savoyards en quête d’aventure et nous avons l’intention de descendre la loire de Roanne à Nevers suivant les étapes décrites dans ton article.
    Niveau expérence, j’ai descendu l’ardèche avec une colonie de vacances lorsque j’étais adolecent, et mon ami quand à lui a juste pagayé quelques heures sur le lac Léman.

    Nous avions l’intention de nous lancer lors des vacances scolaires de la Toussaint, mais sommes aussi disponibles en aout. Que nous conseilles-tu ? Chez nous il pleut beaucoup en ce moment et les cours d’eau débordent presque. Est-ce aussi le cas de la Loire ?
    Mon ami a une légère peur de l’eau et j’ai peur qu’il se mette en danger s’il tombe à l’eau dans une loire gonflée par les pluies.

    Mon ami posède un canoë gonflable Aquamarina Tomahawk deux places, et je compte louer un canoë une place. Les services de location accepteraient-ils de remonter également mon ami, même s’il ne leur a rien loué ?

    J’ai lu dans l’article qu’on doit sortir de l’eau pour passer certains obstacles, notamment à Décize. Nous ne possédons pas de chariot, cela va-t’il poser problème ?
    Je pense que laisser un canoë sur la rive pendant que nous portons l’autre à 600m de là n’est pas très sûr,j’envisage donc de porter les deux canoës en une fois. Mais peut-être que ce sera trop lourd ?

    Cordialement,

    Thomas B.

    • 1 – Normalement août c’est plus sûr qu à la Toussaint niveau meteo et niveau d’eau. Mais en effet il faut se renseigner. lis mon dernier article sur les rivières en France tu trouveras d’autres infos…
      2 – À voir avec les loueurs pour remonter ton ami. tout se négocie !
      3 – un chariot c’est mieux, mais à 2 tu peux te débrouiller sans. tu portes un kayak sur 200m et tu vas prendre l autre et ainsi de suite, comme ça tu es toujours en vue de ton matériel. La plupart des portages ne sont pas très long…
      Bonne préparation !

  18. Bonjour,

    Je me balade en aqua marina steam 412. Concernant les déplacements ‘terrestres’ que conseilles tu pour le chariot ? Le plus pratique à utiliser et à embarquer sur le canoé.
    Merci de ta réponse.
    Jluc

    • Difficile de répondre car les chariots avec chambre à air ont tendance à s’oxyder au niveau de la valve.
      On se retrouve donc avec une roue à plat. Le phénomène est surement moins fort en rivière qu’en mer.
      Le mieux est de trouver des chariots avec des roues pleines…
      J’ai un chariot (a mon avis sans chambre à air / je n’ai jamais eu à le démonter) que j’adore mais malheureusement il ne se fait plus.
      Brieg

  19. Bonjour,
    Je voudrais savoir si la descente de Roanne à Nevers est envisageable avec un GUMOTEX ONTARIO 450 S et en particulier si sa largeur de 157 cm peut passer les passages difficiles.
    F.

    • L’Ontario est hyper large, il est à mis chemin entre un raft et un canoé.
      Ce n’est pas impossible de descendre la Loire avec, mais je ne vous le recommande pas.
      Il sera lent (car très large) avec beaucoup de prise au vent (vent qui n’est pas rare sur la Loire…)
      Combien de personnes êtes vous ?

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