Récit de mon tour du monde à vélo : Chapitre 2 – Fiançailles biélorusses

tour du monde à vélo-repos

Le contexte de ce tour du monde à vélo

Suite à mon tour du monde à vélo de 2 ans réalisé entre mars 2005 et mars 2007, nous avions écrit (ma compagne et moi) un texte dans le but de le publier… Mais pour plusieurs raisons, il n’a jamais vu le jour ! Il est donc temps de le partager ;).

Même si le voyage date un peu et que certains pays et informations techniques ont « un peu » évolué depuis, toutes les émotions que nous avons ressenties seraient les mêmes aujourd’hui.

Nous avons également réalisé un film de 45 minutes « La roue libre » que nous avons présenté dans différents festivals de voyage à vélo et que nous vendions à l’époque en DVD. Les images datent un peu mais vous pouvez maintenant le télécharger gratuitement.

Pour télécharger le film, il suffit de cliquer ici (ou sur l’image ci-dessous)

Film tour du monde à vélo
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Le récit de ce tour du monde à vélo

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Chapitre 2 : Fiançailles biélorusses

Juin 2005

L’entrée en Biélorussie nous plonge dans un autre univers : celui de la bureaucratie, des kolkhozes, de la double tarification, de l’écriture cyrillique. Les panneaux accueillant le visiteur sont surmontés de l’emblème communiste, ou de symboles s’en approchant.

On se croirait plongés dans le film de Wolfgang Becker « Good Bye Lenin », le décor étant parfois figé à l’ère soviétique. Le pays dispose de très belles routes, récentes, bitumées et peu fréquentées.

Mais si monotones, que nous décidons de nous enfoncer dans les chemins sableux afin d’aller y chercher des villages reculés. En quittant la ville de Brest (aussi grise que la nôtre mais sans la mer ;)), nous continuons de remonter le temps pour découvrir la campagne où il semble s’être arrêté au XIXe siècle.

Le foin est coupé à la faux, la livraison du lait se fait à cheval, peu d’eau courante, chaque maison a son puits dans la cour ou partage un puits communal. Les biélorusses que nous trouvons dans ces hameaux se font une joie d’accueillir les rares visiteurs que nous sommes.

Même s’il leur faut toujours se concerter longuement entre voisins pour savoir ce qu’ils vont bien pouvoir faire de nous. Nous finissons dans un jardin ou un salon, mais toujours autour d’un verre de vodka, qu’il soit huit heures du soir… ou du matin !

Les effets de ce traitement de faveur sont amplifiés par la fatigue d’une journée de vélo, et nous ne pouvons pas suivre leur rythme endiablé. Un soir, dans le jardin de Tania, nous démontons la tente avant d’avoir fini de l’installer car son oncle nous fait signe que nous dormirons finalement dans la maison.

Quelques instants plus tard, il vient vers nous, souriant, en s’agitant. Il se frotte les bras, en répétant « bania ? bania ? » Nous présumons qu’il nous propose de nous laver, et acceptons, sans pour autant comprendre pourquoi il fait également le geste de se fouetter par dessus l’épaule.

Il nous laisse patienter dans le salon, perplexes. Lorsqu’il réapparaît, c’est pour chercher Brieg seul. Celui-ci revient rapidement dans le salon, affolé :
« – Je ne comprends rien, il est à moitié à poil, et fait signe qu’il va me fouetter ! Je vais chercher mon maillot de bain, j’ai pas envie de me mettre nu dans cette pièce humide et sombre avec lui ! ».

Ce que nous ignorons encore à ce moment précis, c’est que dans ce pays, les familles ont un cabanon dans le jardin qu’elles appellent « bania » et qui est en fait un sauna. C’est leur salle de bain. Il se lavent à plusieurs, mais la toilette n’est pas mixte.

Elise pourra donc se laver aussi, mais plus tard, avec les femmes de la famille. Pendant cette séance, on s’allonge à tour de rôle sur une table de bois et tout le corps est fouetté avec un bouquet de bouleau confectionné pour l’occasion. Ce gommage maison purifie la peau et tonifie le corps. De l’autre côté de la porte, j’entends les gémissements quasi jouissifs de l’oncle qui a l’air d’apprécier les coups de fouet de Brieg.

Cette pratique, qui pourrait apparaitre à nos yeux comme un rituel sadomasochiste est en fait une tradition tout à fait saine ! Nous apprendrons d’ailleurs très vite à apprécier ce moment d’hygiène mais aussi de détente.

Un poêle fournit la chaleur nécessaire. Il fait entre soixante-dix et quatre-vingt cinq degrés, ce qui explique que l’on ait aucun mal à se renverser un seau d’eau froide sur la tête pour se rincer. Après une longue journée de vélo et cette toilette d’un genre un peu particulier, nous ne sommes pas lavés, mais lessivés !

Or la journée n’est pas terminée !

Tania et sa famille vivent dans une maison typique en bois, ce qui la rend immédiatement chaleureuse (à moins que ce ne soit le fait de s’être retrouvés tous en tenue d’Adam lors du bania).

Un dîner a été préparé. Remplies de mets simples, les assiettes occupent toute la table. Saucisson, morceaux de gras, légumes du jardin en bocaux, thé, pain, et bien sûr, la bouteille d’alcool, trônent sur la toile cirée.

Cette fois, il ne s’agit pas de vodka, mais d’une préparation maison, tout aussi redoutable, si ce n’est plus ! La soirée sera longue, nous comprenons mieux pourquoi certains voyageurs affirment qu’il est parfois im-po-ssi-ble de refuser un verre de ses hôtes.

Cela les vexerait à mort. Nous en faisons encore une fois les frais ce soir. Au bout de trois vodka, Elise met la main sur son verre pour empêcher la mère de Tania de la servir à nouveau. Horreur ! La mère lui fait comprendre que ce geste peut attirer le mauvais œil et la mort sur la maisonnée ! Comment refuser après de telles explications ?!

La fatigue accentue les effets de l’alcool, et nous sommes tous les deux rapidement rincés. Tania et sa belle-sœur attrapent alors la caméra et filment la scène. Quelle bonne initiative ! Car sans ces images nous aurions du mal à raconter la fin de la soirée…

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Nous réunissons les quelques mots de russe que nous connaissons, les mots d’anglais que Tania connaît, et les expressions françaises universelles comme « c’est la vie ! », et discutons toute la soirée, chantons, rions à gorges déployées.

La tradition veut que l’on trinque à deux, en entrelaçant les bras. Il faut ensuite boire son verre d’une traite. Quand Tania entame ce geste vers Brieg, elle connaît très bien la suite, que nous ignorions. Après avoir avalé le breuvage, il est de coutume de s’embrasser trois fois sur la bouche ! C’est ainsi que sans aucun complexe, elle se jette sur la bouche du jeune fiancé !

Nous n’étions pas mariés, mais ce jour là justement, Elise a décidé de s’acheter une petite bague en toc, pour le faire croire. Plusieurs homme ivres ont été insistants avec elle, et c’est en montrant cette prétendue alliance qu’elle s’en sort !

Très vite après le départ, nous avons pris l’habitude de dire que nous étions mariés. Cela évite bien des questions et des jugements. Ce soir là justement, après avoir conduit Elise jusqu’à la chambre, Tania s’inquiète de l’avenir de notre couple.

Elle glisse un préservatif à Elise en lui expliquant :
«- Bébé, niet ! », tout en mimant le geste d’un ventre arrondi, et en secouant la tête.

Il est vrai que Tania, du haut de ses dix-huit ans, est déjà maman d’une petite fille. Sans doute ne souhaite-t-elle pas la même chose à son invitée, malgré leur différence d’âge.

Quand Elise réclame Brieg pour se coucher, la mère de Tania lui apporte à la place un chaton né la veille et elle finit par s’endormir en le câlinant. Tandis que dans la cuisine, tous les membres de la famille continuent d’achever celui qu’ils ont surnommé « Bribri » en roulant les « rrr ».

Le lendemain sera aussi difficile qu’on peut l’imaginer. Brieg n’émerge pas avant vingt heures, ce que personne n’ose lui reprocher ! Quand nous reprenons nos vélos deux jours plus tard, nos organismes nous font payer cette soirée de débauche.

Nous roulons tranquillement et nous mettons à la diète. Ce soir, le menu, c’est riz au beurre et eau plate ! De toutes façons nous avons du mal à varier les menus. Les épiceries ne sont pas bien achalandées. On y trouve facilement du sucre, de la farine, du poisson séché. Rarement des légumes, des œufs ou de la confiture.

Tout cela est préparé dans les maisons entourées d’un potager ou d’une basse-cour. Il est donc logique que les boutiques n’en proposent pas. Parfois, l’épicerie du village sert aussi de banque. Mais pas de guichet et encore moins de distributeur automatique !

C’est l‘épicière qui tient un registre et délivre les billets. Ici, la monnaie est si faible que le plus petit billet, celui de 10 roubles, vaut environ 0,004 euros. Comme il n’y a pas de pièces de monnaie, il faut sortir une liasse de billets pour payer le moindre bout de pain.

Parfois, le total n’est pas annoncé sur une caisse enregistreuse, mais sur un boulier, que nous n’avons jamais appris à déchiffrer ! Cela n’arrange pas notre passage en caisse, un peu long, devant une vendeuse souvent agacée et des clients qui, quand ils ne nous ont pas piqué notre tour, soupirent bruyamment pour nous signifier leur impatience.

La frontière entre la Biélorussie et sa grande sœur la Russie est quasi inexistante. Il y a bien des postes de douane et des gardiens de chaque côté d’un court no man’s land, mais ils contrôlent à peine nos visas, et se contentent de nous demander si nous n’aurions pas quelques bières dans nos sacoches !

Nous roulons à toute allure jusqu’à Moscou. Nous déjeunons dans des abri-bus ou sur des aires de repos. La route n’a aucun intérêt, et elle est particulièrement dangereuse. Le trafic y est important, certains véhicules doivent bien atteindre les 150 km/h en nous dépassant, et les nombreux camions de marchandise nous frôlent sans ralentir ni se déporter.

C’est à nous de surveiller leur arrivée dans nos rétroviseurs et de nous ranger sur le bas-côté pour les laisser passer, confinés entre la chaussée et la barrière de sécurité. C’est donc avec un grand soulagement que nous atteignons enfin Moscou.

Aux portes de la place rouge, un policier nous contrôle. Il veut voir nos billets de train ou d’avion, ou bien le papier attestant que nous nous sommes bien faits enregistrer en arrivant. C’est une formalité obligatoire mais nous venons à peine d’arriver dans la ville ; quant aux titres de transport, nous n’avons que nos vélos à lui montrer.

Sans doute à l’affût d’un prétexte pour nous coller une amende qui arrondirait ses fins de mois, le policier insiste et appelle son collègue en renfort. Après quelques minutes, ils comprennent que nous sommes venus à vélo depuis la France, et dès lors, nous félicitent, et nous laissent partir en nous encourageant pour la suite.

Intérieurement, nous nous félicitons également. Moscou est notre première grande étape. Nous l’atteignons après trois mois et demi de voyage et plus de cinq milles kilomètres pédalés. Nous ressentons une grande joie à cette idée.

voyage à vélo-France-Moscou

La place rouge est un lieu emblématique où nous nous attardons. En cette fin de journée, il fait bon, c’est le début de l’été. Les russes et les touristes se croisent sur cette belle et vaste place encerclée de monuments majestueux. Devant nous se dresse la cathédrale Saint-Basile, aux dômes colorés. Cette toiture en forme de bulbes lui donne un air de pièce-montée couverte de crème chantilly !

Nous découvrons un autre symbole des pays de l’Est, un aspect bien connu de leur organisation : la bureaucratie. En Russie comme en Biélorussie, les formulaires administratifs se suivent et se ressemblent.

Ils sont pour la plupart sous-titrés en anglais, et fort heureusement, car en plus d’une nouvelle langue, il nous faut apprivoiser un nouvel alphabet. Ces formalités sont une épreuve de choix pour tester la patience du voyageur.

L’administration ne se laisse pas amadouer facilement. Avant même l’entrée dans le pays, il faut se plier à un chemin de croix pour obtenir le visa d’un mois tant convoité. Outre les documents habituels, il faut également montrer patte blanche en décrivant son itinéraire en détail, ponctué de réservations d’hôtels ou bien en fournissant une invitation à séjourner dans le pays.

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Bon nombre d’agences, moyennant finances, produisent ce genre de document. Le système est bien hypocrite puisque chacun sait que ces invitations sont totalement bidons !

Une fois sur place, il faut se faire «enregistrer», au maximum trois jours après être entré sur le territoire, et à chaque arrivée dans une nouvelle ville, selon le temps que l’on compte y rester. Bien entendu, ces enregistrements sont censés correspondre à l’itinéraire déclaré plusieurs mois auparavant lors de la demande de visa.

Les principaux hôtels proposent ce service, pas toujours inclus dans le prix de la chambre. Lors de la réservation, le prix annoncé est trois fois supérieur à celui pratiqué pour les clients russes. C’est la loi de la double tarification, très appréciée des visiteurs étrangers. Puis il faut passer quasiment une demie-heure avant d’espérer détenir les clés de la chambre.

Pour nous louer une chambre et procéder à notre enregistrement, la réceptionniste endosse alors le raisonnement d’un fonctionnaire. Elle doit : nous faire remplir le formulaire, photocopier les passeports, encaisser le prix de l’enregistrement, remplir le reçu, nous faire signer le double du reçu, encaisser le prix de la chambre, remplir le reçu, nous faire signer le double du reçu, encaisser le prix du dépôt de bagages, remplir le reçu, nous faire signer le double du reçu, et rien ne sert de s’impatienter.

Il faut se plier à ces démarches : «patience et courtoisie» sont alors les mots-clés. Cela n’est rien à côté de la stupidité de certaines situations, engendrées par cette bureaucratie lassante : en quittant l’hôtel le lendemain, nous voulons récupérer nos deux vélos, et les deux sacs contenant tente et duvets.

Nous remettons le papier demandé. Oui mais pourquoi n’y a-t-il qu’un seul reçu pour quatre bagages ? Nous avons beau expliquer que tout est attaché ensemble par un cadenas dont nous avons la clé, ce qui prouve que tout est à nous, le gardien en convient, comprend, acquiesce, confirme que c’est cohérent. Oui mais pourquoi n’y a-t-il qu’un seul reçu pour quatre bagages ? Patience et courtoisie…

Lorsque Brieg monte nos vélos dans le compartiment bagages du transsibérien, l’agent lui demande plus de deux cents euros, soit bien plus cher que nos billets passagers !

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Après négociations, entêtements et faux re-calculs, le prix descend de façon vertigineuse à environ quinze euros. Il semble que le seul moyen d’éviter ces arnaques soit d’entrer dans leur jeu et d’exiger un reçu officiel. Ainsi la somme perçue serait déclarée et l’escroc ne pourrait pas se la mettre dans la poche, il n’y trouve donc plus grand intérêt et le prix chute brutalement.

L’achat des billets fut lui bien plus simple car peu après être entrés en Russie, nous avions fait la connaissance de Bruno, un français établi à Moscou, et responsable d’une agence de voyages. C’est donc naturellement vers lui que nous nous sommes tournés pour obtenir des billets.

Grâce au transsibérien, nous allons parcourir en trois jours la même distance que celle que nous venons de couvrir après plus de trois mois de voyage. Nous avons l’impression d’enfiler des bottes de sept lieux. A bord de chaque wagon, deux hôtesses répondant au nom de provodnista contrôlent l’accès au train, prennent soin de la propreté des parties communes, et remplissent le samovar, grosse bouilloire à la disposition des passagers nuit et jour.

Cela permet bien sûr de se faire du thé, mais aussi des nouilles chinoises, bien pratiques pour dîner dans le train. Le midi, nous nous régalons de fromage et de légumes. Il n’est pas difficile de s’approvisionner car à chaque gare où le train s’arrête, de nombreuses babouchkas vendent leurs préparations : poissons séchés, œufs durs, beignets de pomme de terre…

Sur les quais des plus grandes gares, on trouve des kiosques proposant quelques produits frais : bière, pain, produits laitiers.
Les arrêts en gare sont courts, mais intenses et indispensables. Le temps de se ravitailler, d’échanger quelques mots avec les babouchkas en tablier de ménagère, et de se dégourdir les jambes, et l’hôtesse fait déjà signe qu’il est temps de repartir.

On ne monte pas dans ce train. On embarque. S’installer à bord de ce train mythique revient presque à partir en cargo. Brieg y trouve d’ailleurs la même ambiance qu’à bord des bateaux sur lesquels il exerce son métier de marin. Un univers confiné, un huis-clos à la fois calme et assourdissant. Calme car chacun s’occupe tranquillement dans son compartiment, et assourdissant car le bruit de la machine et les vibrations sont incessants.

Ceux qui font le trajet en entier resteront quasiment une semaine à bord ! Au début, chacun s’affaire, puis au fil des heures les passagers sont de plus en plus oisifs, presque engourdis. Les premières heures, par les vitres, on observe le paysage qui défile, inaccessible.

Puis une forêt dense défile à quelques mètres de la voie ferrée. Pins et bouleaux nous bouchent la vue. La taïga s’étend sur des milliers de kilomètres. Parfois, furtivement, un village apparaît. Les maisons en bois sont sombres et depuis le train, ces hameaux semblent inanimés.

Nous profitons de ce repos forcé pour préparer notre itinéraire en Mongolie. Difficile d’imaginer que dans quelques jours, le train nous déposera à Irkoutsk, près du lac Baïkal, de l’autre côté de ce pays grand comme un continent.

Elise : «J’ai le sentiment qu’après être descendus du train, rien ne sera plus comme avant. Nous faisons un tel bon en avant ! L’Europe sera loin, la civilisation sera totalement inconnue. Je m’attends à un dépaysement total. En Bouriatie déjà, les visages vont changer, les yeux vont se brider, les bouches et les joues s’élargir, les peaux se foncer, pour prendre des traits tout à fait asiatiques.

tour du monde à vélo-Russie-Bouriatie

Les mongols sont des cavaliers, des bouddhistes, des nomades. Peuple des steppes, tout nous sépare de leur culture. Parviendrons-nous à communiquer avec eux, à être acceptés, à nous intégrer ?

Parviendront-ils à comprendre notre démarche, notre quête de rencontres et d’expériences nouvelles ? Mesureront ils le respect et l’admiration que nous avons pour leur mode de vie ?

Toutes ces questions trouveront leur réponse dans quelques jours. Ce pays est sans doute celui qui nous fascine le plus tous les deux. J’espère qu’il sera à la hauteur de nos rêves.»

Cliquez ici pour lire la suite du récit : Chapitre 3 – Nomades

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