Inspirez vous ! Interview vidéo de Morgan Monchaud – Equipe Solidream.

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Voici pour vous inspirer une interview vidéo de Morgan Monchaud de l’équipe Solidream.

J’ai réalisé cette interview lors du Festival International du Film d’Aventure de La Rochelle, en partenariat avec l’équipe du festival.

Solidream c’est en autre :

-Un tour du monde à vélo de 3 ans.
-Une aventure à fatbike* en Asie centrale “Les Oeuvres du Pamir” (*VTT à très gros pneus)
-Une traversée des Pyrénées en vol bivouac* « L’école du ciel ». (*marche et parapente).

Dans cette interview vous découvrirez :

-L’équipe Solidream

– Leur dernière aventure

– Leur vision de l’aventure

– Leur conseil pour réussir à partir à l’aventure !

– On-t-il une prochaine aventure déjà prévue ?


Découvrez leur livre « Solidream » récit de leur tour du monde à vélo de 3 ans 

Pour aller plus loin rendez-vous sur le site de Solidream


 

-Bonjour Morgan, peux-tu te présenter ?

-Je m’appelle Morgan Monchaud, je fais partie du collectif Solidream. Solidream c’est un groupe d’amis qui s’est lancé le défi de réaliser ses rêves de gosse. Ça a démarré par un tour du monde à vélo pendant trois ans, et puis derrière on a enchaîné sur plusieurs aventures et dernièrement on s’est initié au parapente pour pouvoir voyager dans les airs.

Notre dernier projet s’appelle l’« École du ciel ». L’idée c’est que depuis super longtemps, comme plein de gens, on rêvait de pouvoir voler tout simplement. On n’avait jamais eu l’occasion. Un jour, on a rencontré Olivier Peyre, un parapentiste vraiment expérimenté, qui utilise le parapente aussi pour voyager.

On s’est dit que c’était le moment idéal pour apprendre le parapente avec lui. Dès qu’on a eu quelques vols à notre actif, on s’est dit qu’il fallait utiliser l’outil parapente pour pouvoir voyager différemment. C’est là qu’on s’est lancé dans la traversée des Pyrénées depuis chez nous, de la côte méditerranéenne jusqu’à l’Atlantique.

Une traversée des Pyrénées en marche et vol principalement pour apprendre à mieux voler mais dans un contexte un peu différent que sur un site classique avec une école de parapente.

Au total, on a mis 45 jours parce qu’il y a eu quelques péripéties. On a dû s’arrêter un certain temps au milieu de notre itinérance. Mais de toute façon, il n’y avait aucun objectif de performance. Pour nous, si on avait mis deux mois ou trois mois c’était pareil. Le but était juste d’explorer les Pyrénées et d’apprendre à mieux faire du parapente. »

-C’est quoi pour toi l’aventure ? »

-L’aventure ? Comment est-ce que je pourrais définir ça ? Ce n’est pas évident, peut-être qu’aujourd’hui je ne répondrai pas la même chose que demain.

Mais je dirais qu’une manière de la définir qui me plaît – je reprends ça de Manu Bonte qui m’a beaucoup inspiré – c’est quand la curiosité dépasse l’envie de confort et quand elle dépasse nos peurs. Et c’est quand on se lance à la découverte de quelque chose qui nous fait un peu frissonner.

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Je crois qu’aujourd’hui je pars sur des projets d’aventure principalement pour apprendre et comprendre. Je crois que c’est ça qui m’anime le plus aujourd’hui et je peux répondre à ces besoins là en me mettant dans des situations un peu incongrues ou en allant rencontrer des gens qui ont beaucoup de choses à nous apprendre. »

-Quels conseils peux-tu donner aux gens qui veulent partir à l’aventure ? »

-Des conseils que je pourrais donner pour des gens qui veulent partir à l’aventure… Effectivement je pense qu’il n’y a pas besoin de mettre d’échelle entre une aventure extrême et une aventure modeste. Ce qui compte quelque part c’est juste de partir à l’aventure, sortir de sa zone de confort, partir dans quelque chose où il y a quand même un peu des doutes.

On ne sait pas trop ce qui va nous arriver mais on s’est  bien préparé quand même. Je dirais qu’on n’est jamais vraiment totalement prêt. Il faut se préparer en tout cas au moins à être dans les meilleures dispositions possible pour réagir en cas de problème majeur.

Mais il faut accepter aussi de partir sans être totalement prêt parce que je crois qu’on n’est jamais totalement prêt. Si on l’était, ce ne serait plus une aventure. »

-Peux-tu nous parler du prochain projet d’aventure de Solidream ? »

-Là, pour l’instant en tout cas, on n’est pas encore parti sur une prochaine aventure purement aventure. Mais on est quand même sur un projet passionnant qui consiste à aller dans différents pays du monde rencontrer les producteurs qui produisent des fruits qui finissent dans les rayons des magasins bio français.

On a décidé d’aller rencontrer ces gens-là pour voir qui se cache derrière ces produits. Comment est-ce qu’ils vivent de ça, est-ce qu’ils vivent bien ? Qu’est-ce qu’ils pensent du commerce équitable, de produire en bio ? Est-ce que ça réduit leurs rendements ou pas ? On va leur poser ces questions-là et on va en faire un témoignage vidéo qu’on va partager sur internet. »

-Le mot de la fin…

-J’ai clairement l’impression que pour partir à l’aventure on n’a pas besoin d’aller loin. Même si des fois on part loin pour se rendre compte qu’on a plein de choses à vivre autour de chez nous. Et J’apprécie aujourd’hui beaucoup de pouvoir vivre des expériences d’aventures, de rencontres juste autour de chez moi en France. »

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