Inspirez-vous ! Interview vidéo de Bertrand Delapierre – Réalisateur de films d’aventure

besoindaventure

Voici pour vous inspirer une interview vidéo de Bertrand Delapierre.

J’ai réalisé cette interview lors du Festival International du Film d’Aventure de La Rochelle, en partenariat avec l’équipe du festival.

Bertrand Delapierre c’est :

– Un réalisateur de film d’aventure
– A l’aise en montagne
– Mais aussi sur un voilier !

Dans cette interview vous découvrirez :

– Qui est Bertrand Delapierre

– Sa dernière aventure

– Sa vision de l’aventure

– Son conseil pour réussir un film d’aventure !


Cliquez ici pour découvrir quelques films de Bertrand Delapierre

Pour aller plus loin rendez-vous sur le site de Bertrand Delapierre


Interview de Bertrand Delapierre à l’occasion du Festival International du Film d’Aventure de La Rochelle.

Bonjour Bertrand, peux-tu te présenter ?

J’habite au fin fond de la Haute-Savoie, je suis réalisateur de films, d’aventure et scientifiques. Il m’arrive aussi de cadrer pour d’autres. Le film qu’on présente ici à La Rochelle c’est « Maewan et les fjords perdus » qui vient d’être diffusé sur une chaîne câblée. C’est une aventure qu’on a tournée en avril dernier, avril 2018, à bord du voilier Maewan, dans les fjords du sud de la Nouvelle-Zélande, sur ce fameux bateau qui fait le tour du monde et qui est skippé par Erwan Le Lann.

Il invite à chaque fois d’autres aventuriers, des sportifs, à chaque étape. À cette étape là, il était avec des Wingsuiters, les gens qui sautent avec des ailes. Moi je réalise le film, il faut que je cadre et que je prenne le son, il n’y a pas trop de place en fait, c’est un petit bateau de dix mètres. Donc il n’y a pas beaucoup de place pour mettre d’autres personnes.

C’est quoi l’aventure pour toi ?

L’aventure c’est vaste, des fois c’est juste dans la forêt à côté de chez soi quand on sort du chemin un peu prédéfini et pour certains l’aventure c’est traverser l’Antarctique. Le spectre est vraiment vaste.

C’est quand tu sors de tes propres sentiers battus, tu sors un petit peu de ce que l’on appelle la zone de confort. C’est ramener des histoires un peu différentes. Dans mon cas, j’essaie de ramener une histoire un peu différente, de mettre en lumière certaines pratiques, certains portraits, certains personnages et certains lieux par le biais d’une caméra.

Qu’est-ce qui te plait dans ton activité de réalisateur ?

J’aime bien bouger et voir autre chose que le milieu classique où j’ai l’habitude de fonctionner. De par ces aventures, je rencontre pas mal de personnages intéressants, je suis presque le premier spectateur de mon film. Je me dis que si ce sont des choses qui peuvent m’intéresser, ça peut intéresser d’autres personnes. C’est pour cela qu’il faut avoir les yeux ouverts, être un peu à l’affût de ce qui peut se faire.

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Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veux réaliser un film d’Aventure ?

Il faut être vraiment à l’écoute de la personne qu’on suit. Si c’est un lieu, il faut vraiment ouvrir les yeux et voir où on se place. Avoir un peu un regard d’enfant. Ne pas avoir trop d’a priori.

Après aussi il faut dédramatiser. On se dit qu’à chaque fois il faut du matériel, non c’est un faux débat ça. Même avec des petites caméras, on fait des choses très bien. On voit ici au festival des gens qui n’ont tourné qu’avec des petites « GoPro » et qui racontent une histoire. Il faut être bien sûr de ce qu’on veut raconter. Il ne faut pas trop se perdre et pourtant même nous, « professionnels », on arrive à se perdre parce qu’il y a plein d’éléments, plein de segments qu’on peut raconter.

Des fois, il faut faire un peu le tri. Il faut avoir une idée prédéfinie et il faut être aussi assez malléable et pouvoir essayer de gamberger sur le fait que s’il y a un élément qui ne fonctionne pas, rebondir sur un autre. Quand « il y a des soucis », pourquoi ne pas les exposer, expliquer tous ces facteurs.

C’est une alchimie à trouver entre une ligne directrice, la forme et ce qu’on rajoute dedans.

Quelle est ta prochaine aventure ?

On rentre il y a dix jours d’un autre voyage sur Maewan qui était en Polynésie avec des slackliners. C’est un milieu totalement différent de ce qu’on peut voir ici à la Rochelle, les fjords frais et humides de la Nouvelle-Zélande.

Là, c’était plutôt la chaleur et presque la sécheresse de la Polynésie avec un autre sport, toujours sur le même bateau, avec le même skipper qui poursuit sa route. Ça, ce sera pour 2019.

Le mot de la fin…

Tout à l’heure tu parlais de réalisation de son premier film. Je dirais que ça germe d’abord dans la tête. Il faut trouver une bonne idée et derrière c’est la forme qui va suivre. Mais souvent c’est le fond qui prime. Donc qu’on ait une petite ou une grosse caméra ou même qu’on emprunte du matériel, il faut essayer d’aller au bout de son propos.

Après, on est tous partis de petits projets et dans notre « carrière » ça fluctue entre des gros budgets et des petites attentions. Donc il ne faut pas hésiter. »

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