Quand on aime le voyage nature on est généralement sensible à la préservation de l’environnement.
Vous souhaitez peut-être vous engager auprès d’une association mais vous ne savez pas trop laquelle choisir…
On ne peut pas aider correctement (en temps ou en argent) toutes les associations. Votre choix ce fera donc surement en fonction de votre sensibilité et de vos centres d’intérêts…
Certaines personnes préfèrent s’engager sur la sauvegarde des animaux, d’autres sur la sauvegarde des forêts ou des océans et d’autres choisiront des associations qui encouragent la pratique du vélo par exemple…
Pour vous aider à faire votre choix j’ai donc décidé de faire une liste des associations qui travaille pour la sauvegarde de l’environnement et de classer ces associations par grands thèmes.
L’autre but de cette liste, est de mettre en avant toutes ces associations pour leur apporter un peu plus de visibilité ! (A mon échelle biensûr 😉
Cette liste est amenée à évoluer, si vous faites partie d’une association n’hésitez pas à me contacter pour la faire apparaitre 😉
Art
L’association : Festiwild : Réconcilier l’homme et la nature
Parce que nous pensons que la fracture Homme/Nature n’est qu’un mythe toxique. Parce que tout indique que nos vies sont inextricablement entrelacées à d’innombrables autres vies humaines et non-humaines. Parce que nous pensons que le Sauvage n’est jamais loin mais au contraire tout autour de nous et même en nous.
Nous voulons croire qu’il est encore possible d’envisager ces relations sur un mode apaisé et optimiste.
De la vidéo au débat, du théâtre aux expositions, des sorties nature à la danse, de l’humour aux conférences pour les petits et les grands, FESTIWILD, l’association et le festival, invitent artistes, penseurs, scientifiques, naturalistes de renom… et spectateurs, à ouvrir le débat, remettre en question les fonctionnements traditionnels, bousculer les idées reçues, repenser positivement notre rapport au monde et redonner sa place au Sauvage parmi nous…
Vous pouvez participer à ce beau projet en venant sur place et/ou en faisant un Don : https://festiwild.org/faire-un-don/
https://festiwild.org/ @festiwildnature
Biodiversité
Jane Goodall Institute
Le Dr. Jane Goodall est mondialement reconnue comme éthologue pour son travail sur les chimpanzés, icône de la protection animale et comme activiste environnementale. En 1977 elle a fondé le Jane Goodall Institute. En protégeant les chimpanzés et en incitant à agir pour préserver le monde naturel, l’objectif est d’améliorer la vie des personnes, des animaux et de l’environnement.
Nous agissons sur le terrain, en France comme en Afrique en faisant de la recherche scientifique et en gérant des sanctuaires, des parcs nationaux, des réserves où nous prenons soin de la faune sauvage, régénérons les sols et les forêts et améliorons la vie des populations locales.
De plus, nous accompagnons et incitons à l’action les jeunes qui veulent agir pour un monde meilleur grâce à notre programme Roots & Shoots.
Pour nous aider à protéger et soigner les chimpanzés, à sauvegarder les forêts, à accompagner les populations locales pour un meilleur développement économique et social, par Exemple : https://janegoodall.fr/notre-impact/
Agriculture
L’association : Inf’OGM – Veille citoyenne sur les OGM, les biotechnologies et les semences.
Inf’OGM / https://www.infogm.org / 07.66.22.02.76
1 – Pouvez-vous présenter en quelques mots votre association et ses objectifs principaux ?
Inf’OGM a pour but principal de mettre en place un service d’information au public sur les OGM. Mais Inf’OGM ne se substitue pas aux initiatives et aux programmes des organisations existantes. Son rôle se situe clairement en amont, par l’identification des bonnes sources d’information, la structuration des données, leur mise en forme et leur publication. Inf’OGM souhaite également agir afin que les pouvoirs publics adoptent une démarche transparente dans la mise à disposition de l’information.
2 – Quelle est l’histoire de votre association ? (Date de création, idée d’origine et évolution…)
Inf’OGM est un média associatif (loi 1901) né en 1999 sous l’impulsion d’individus et d’organisations de la société civile. Elle a pour but d’établir une veille citoyenne francophone sur les OGM. Inf’OGM se veut être un pôle d’informations francophone qui diffuse une information régulière, vérifiée, concise et référencée sur les différents enjeux des OGM, et cela dans un langage compréhensible par tous. Inf’OGM travaille avec l’ensemble des organisations de la société civile et ses membres sont issus des principales organisations actives dans le débat sur les OGM en France.
3 – Quelles sont les actions que vous menez généralement et sur quels territoires ?
>Inf’OGM publie un journal trimestriel (sur abonnement) centré sur un dossier thématique (forçage génétique, évolutions législatives sur les OGM, biologie de synthèse, animaux GM,…). Depuis sa création, ce sont plus de 170 numéros du journal qui ont été publiés.
>Depuis 2022, un webinaire réservé aux adhérents est organisé après chaque parution de journal.
>Inf’OGM met à jour de manière régulière (2 à 3 articles par semaine) son site Internet infogm.org. Ce site présente l’ensemble de l’actualité sur les OGM, de nombreux dossiers thématiques, fiches techniques, des entretiens, des débats. Afin de guider l’internaute, chaque thème (santé, étiquetage, etc.) et chaque article sont accompagnés de questions (FAQ) qui les contextualisent de façon simple et synthétique.
Pour permettre d’être informé régulièrement des derniers événements en lien avec les OGM, nous disposons d’une newsletter gratuite à laquelle chacun peut s’abonner.
>Inf’OGM réalise également un mini-guide accompagné d’une vidéo chaque année (micro-organismes GM en 2020, forçage génétique en 2021, étiquetage des OGM en 2022, état des lieux des OGM en 2023,…).
>Inf’OGM anime quatre pôles (deux thématiques et deux géographiques) : une veille juridique, une veille semences, une veille Afrique et une veille Europe. Ces veilles sont des lieux d’échange d’informations spécialisées et ont pour but de favoriser l’émergence d’un débat public sur les OGM.
> Inf’OGM répond régulièrement aux questions des acteurs de la société civile (ONG, citoyens, journalistes, élus, etc.) et réalise des interventions d’information et des formations sur les différents aspects des OGM.
> Inf’OGM pousse aussi les pouvoirs publics et instances de décision à une véritable transparence, et à la mise en place d’un service public efficace et fiable d’informations sur les OGM.
4 – Pouvez-vous donner un exemple concret, en présentant une de vos actions actuelles ?
Certaines enquêtes sont déjà actées pour l’année 2023 : biopiraterie en Catalogne, micro-organismes GM, biocontrôle, colza OGM illégal en France, thérapies géniques… Et nous avons d’autres sujets en réserve : modifications génétiques de la reproduction humaine, réalité de la commercialisation des produits obtenus par les nouvelles techniques de modification génétique, conséquences concrètes des droits de propriété industrielle sur les paysans en France.
5 – Quels sont vos points forts et vos victoires ?
Enquête 2022| Des colzas transgéniques non autorisés en France
Inf’OGM a été invité par l’émission Sur Le Front, dirigée par Hugo Clément et diffusée sur France 5, à parler des agro-carburants produits en France suite à l’importation de colza transgénique canadien ou australien. L’émission a été tournée à Rouen, près de l’usine Saipol, qui importe ce colza OGM et le transforme en « biodiesel ».
Lors du tournage de l’émission, Inf’OGM a repéré du colza en fleur sur le bord de la route. Pour savoir s’il était transgénique, nous l’avons récolté et fait analyser. Ces repousses de colza (appelées colza féral) se sont avérées être majoritairement transgéniques. Ce colza, résistant à un herbicide, a été importé en France par bateau. Des graines se sont donc « échappées » lors du déchargement.
A la suite de cette découverte, Inf’OGM a mené une enquête plus vaste. Cette enquête a permis de montrer que du colza transgénique illégal poussait aussi au bord de l’usine Saipol à Sète (Hérault) et que, malgré les « actions » de l’usine et du ministère de l’Agriculture (ils étaient censés « nettoyer » la zone où nous avions découvert du colza OGM), nous en avons retrouvé en juillet 2022.
Nous avons alerté les pouvoirs publics et l’usine que nous soupçonnons d’être à l’origine de cette contamination. Le ministère de l’Agriculture a alors missionné l’Anses pour qu’elle mène une enquête. En janvier 2023, l’Anses publiait son avis qui reconnaissait la véracité de nos propos et demandait de renforcer la surveillance des OGM dans l’environnement. Le ministère mettra-t-il en œuvre ces recommandations ? Inf’OGM a décidé de continuer à suivre ce sujet en 2023, et en 2024.
Vous retrouverez ici sur notre site l’extrait de cette émission où Christophe Noisette a la parole.
6 – Quels sont vos points faibles et vos besoins ?
Bien entendu, notre capacité à mener ces enquêtes dépend des financements qu’il nous sera possible de mobiliser et de l’engagement de citoyens/organisations de la société civile pour nous soutenir (abonnement au journal, adhésion à l’association, dons, bénévolat,…).
7 – Comment peut-on vous aidez ? (Donation, bénévolat…)
Nous recherchons actuellement des bénévoles pour s’impliquer, au choix, dans le comité de relecture des articles, dans la gestion administrative et/ou financière de l’association, dans la rédaction d’articles, dans le suivi de thématiques en liens avec nos sujets d’enquêtes. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !
Nous recherchons également un personne en mécénat de compétence qui pourrait nous fournir une expertise en matière de référencement informatique dans les moteurs de recherche (SEO) afin de rendre plus visible nos publications et actions.
Le mot de la fin…
OGM, biotechnologies, semences…avec Inf’OGM, cultivons nos connaissances !
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